En annonçant la découverte d’un procédé de
conversion de ressources renouvelables en butadiène, Global Bioenergies
signe une nouvelle réussite pour ses approches de biosynthèse des
oléfines.
Et
de trois ! Après l’isobutène en 2010 et le propylène il y a quelques
mois, Global Bioenergies annonce la validation d’une voie métabolique
qui permettra la conversion directe de ressources renouvelables, comme
des végétaux, en butadiène. Cette oléfine légère est au cœur du
partenariat avec Synthos, un industriel polonais spécialiste du
caoutchouc, la synthèse de ce matériau étant le principal débouché du
butadiène aujourd’hui.
Signé en juillet 2011, ce partenariat concerne la synthèse de butadiène via l’élaboration de procédés de fermentation. La première phase de ce partenariat, dédiée à la découverte des voies métaboliques artificielles, s’achève avec succès : plusieurs demandes de brevets ont été déposées pour protéger ces actifs biologiques.
Ainsi que le prévoit l’accord de partenariat, ce succès a déclenché le versement immédiat d’1,5 million d’euros à la biotech francilienne. Le programme entre maintenant dans sa phase de développement, à laquelle Synthos contribuera à hauteur de plusieurs millions d’euros sur trois ans.
Marc Delcourt, PDG de Global Bioenergies, raconte : « Nous travaillons résolument à créer un portefeuille de procédés de fermentation gazeuse pour convertir les ressources renouvelables en oléfines légères ». Ce résultat est aussi la validation d’une stratégie commerciale. Le partenariat assure, en effet, à la biotech le soutien financier nécessaire à ses recherches tandis que l’industriel se garantit un avantage technologique en cas de succès. Thomas Kalwat, président de Synthos, explique ainsi que « les résultats obtenus par Global Bioenergies lors de la phase de découverte sont très convaincants. Nous renouvelons notre engagement dans ce partenariat. Un procédé de bioproduction de butadiène à un prix attractif sera bénéfique pour l’environnement, permettra la fabrication d’une nouvelle génération de caoutchouc et offrira à Synthos un avantage compétitif clair. »
Mais si Global Bioenergies doit recevoir de l’industriel polonais des redevances sur le butadiène biosourcé, la biotech conserve l’exclusivité des droits pour les autres applications, notamment le nylon, certains plastiques et le latex, soit actuellement un marché supérieur à 6 milliards de dollars.
Source : Global Bioenergies
squelette carboné du butadiène
© Jü via Wikimedia Commons
Signé en juillet 2011, ce partenariat concerne la synthèse de butadiène via l’élaboration de procédés de fermentation. La première phase de ce partenariat, dédiée à la découverte des voies métaboliques artificielles, s’achève avec succès : plusieurs demandes de brevets ont été déposées pour protéger ces actifs biologiques.
Ainsi que le prévoit l’accord de partenariat, ce succès a déclenché le versement immédiat d’1,5 million d’euros à la biotech francilienne. Le programme entre maintenant dans sa phase de développement, à laquelle Synthos contribuera à hauteur de plusieurs millions d’euros sur trois ans.
Marc Delcourt, PDG de Global Bioenergies, raconte : « Nous travaillons résolument à créer un portefeuille de procédés de fermentation gazeuse pour convertir les ressources renouvelables en oléfines légères ». Ce résultat est aussi la validation d’une stratégie commerciale. Le partenariat assure, en effet, à la biotech le soutien financier nécessaire à ses recherches tandis que l’industriel se garantit un avantage technologique en cas de succès. Thomas Kalwat, président de Synthos, explique ainsi que « les résultats obtenus par Global Bioenergies lors de la phase de découverte sont très convaincants. Nous renouvelons notre engagement dans ce partenariat. Un procédé de bioproduction de butadiène à un prix attractif sera bénéfique pour l’environnement, permettra la fabrication d’une nouvelle génération de caoutchouc et offrira à Synthos un avantage compétitif clair. »
Mais si Global Bioenergies doit recevoir de l’industriel polonais des redevances sur le butadiène biosourcé, la biotech conserve l’exclusivité des droits pour les autres applications, notamment le nylon, certains plastiques et le latex, soit actuellement un marché supérieur à 6 milliards de dollars.
Source : Global Bioenergies
squelette carboné du butadiène
© Jü via Wikimedia Commons
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