Le projet REBORNE, qui permet de réparer les
os grâce à l’association de cellules souches et d’un biomatériau,
commence son étude clinique en Europe.
50 % des fractures ne cicatrisent pas seules et ont besoin d’une reconstruction osseuse chirurgicale. Le projet REBORNE (Regenerating Bone Defects using New biomedical Engineering approaches)
vient d’obtenir l’accord de l’Agence nationale de sécurité du
médicament et des produits de santé (ANSM) pour débuter un essai
clinique en chirurgie orthopédique.
Il vise à réparer les os à partir des cellules souches mésenchymateuses (CSM) du patient combinées à un biomatériau.
À partir d’un prélèvement de moelle osseuse, les CSM sont isolées et amplifiées en culture pendant 21 jours en association avec des granulés en céramique de phosphate de calcium. Puis une opération chirurgicale permet la greffe de l’ensemble au niveau de la fracture. Le biomatériau sert ainsi d’échafaudage, favorisant la prolifération des cellules souches. Celles-ci se différencient ensuite en cellules osseuses et régénèrent le tissu osseux au niveau de la fracture. D’après les données préliminaires, l’ostéo-induction du mélange CSM/biomatériau permet la formation d’environ 41 % du tissu osseux quatre semaines après l’implantation.
L’ANSM a donné son accord le 3 janvier pour que l’essai, promu par l’Inserm, débute dès à présent en France avec sept patients, suivis au CHU de Créteil et au CHRU de Tours. D’ici à 2014, le recrutement devrait concerner 30 patients en France, en Espagne, en Allemagne et en Italie.
« L’objectif de l’essai est de démontrer que l’utilisation des biomatériaux et des cellules souches est sans danger et au moins équivalente aux traitements standards, sans leurs inconvénients. Cette chirurgie est moins invasive et préserve le stock osseux du patient. Pour ces raisons, elle est préférable à la greffe afin de déclencher la cicatrisation osseuse. » explique Pierre Layrolle, directeur de recherche Inserm et coordinateur du projet.
Cette approche a, en effet, pour vocation de se substituer aux greffes osseuses autologues, nécessaire lors d’un retard ou d’une absence de consolidation du tibia, du fémur ou de l’humérus. D’autant que la quantité de greffons disponibles est souvent limitée et les complications au niveau du site de prélèvement fréquentes.
Source : Inserm
Coupe histologique chez la souris où l’on voit la formation d’os (vert) et de moelle (rouge) après une greffe CSM/biomatériau (gris/blanc).
© P. Layrolle/Inserm
Il vise à réparer les os à partir des cellules souches mésenchymateuses (CSM) du patient combinées à un biomatériau.
À partir d’un prélèvement de moelle osseuse, les CSM sont isolées et amplifiées en culture pendant 21 jours en association avec des granulés en céramique de phosphate de calcium. Puis une opération chirurgicale permet la greffe de l’ensemble au niveau de la fracture. Le biomatériau sert ainsi d’échafaudage, favorisant la prolifération des cellules souches. Celles-ci se différencient ensuite en cellules osseuses et régénèrent le tissu osseux au niveau de la fracture. D’après les données préliminaires, l’ostéo-induction du mélange CSM/biomatériau permet la formation d’environ 41 % du tissu osseux quatre semaines après l’implantation.
L’ANSM a donné son accord le 3 janvier pour que l’essai, promu par l’Inserm, débute dès à présent en France avec sept patients, suivis au CHU de Créteil et au CHRU de Tours. D’ici à 2014, le recrutement devrait concerner 30 patients en France, en Espagne, en Allemagne et en Italie.
« L’objectif de l’essai est de démontrer que l’utilisation des biomatériaux et des cellules souches est sans danger et au moins équivalente aux traitements standards, sans leurs inconvénients. Cette chirurgie est moins invasive et préserve le stock osseux du patient. Pour ces raisons, elle est préférable à la greffe afin de déclencher la cicatrisation osseuse. » explique Pierre Layrolle, directeur de recherche Inserm et coordinateur du projet.
Cette approche a, en effet, pour vocation de se substituer aux greffes osseuses autologues, nécessaire lors d’un retard ou d’une absence de consolidation du tibia, du fémur ou de l’humérus. D’autant que la quantité de greffons disponibles est souvent limitée et les complications au niveau du site de prélèvement fréquentes.
Source : Inserm
Coupe histologique chez la souris où l’on voit la formation d’os (vert) et de moelle (rouge) après une greffe CSM/biomatériau (gris/blanc).
© P. Layrolle/Inserm
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