Les facteurs généraux :
1) les facteurs intrinsèques :
a- les facteurs génétiques
pour certains, les facteurs représenteraient l’essentiel de croissance(les dimensions et formes des os sont génétiquement prés déterminées cependant, ce sujet a été toujours difficile à décortiquer par les études sur les relations parents enfants sont plus ardues à exploiter statistiquement HUNTER penser par exemples que l’hérédité des dimensions verticales serait beaucoup plus constater que celle des dimensions sagittales ce qui, par, conséquent amènerait à constater un ralentissement plus important au niveau sagittal que vertical lors d’altérations fonctionnelles.
Toutes fois le message héréditaire est plus au moins anonyme reconnu comme le déterminant essentiel dans la formation et la croissance des os.
Ce bar génétique est retrouvé dans la LIGNE FAMILIALLE
En ce qui concerne notre spécialité, l’influence génétique sur le développement cranio- faciales se retrouve :
· au niveau des caractères dentaires : les agénésies se transmettent suivant une mode strictement héréditaire, de même que certaines dimensions ou formes dentaires
· au niveau des caractères cranio faciaux : les os d’origine cartilagineuse (base de crâne) paraissent essentiellement de dépendance génétique
· au niveau alvéolaire : il est difficile de détermine l’influence respective des facteurs héréditaires et des facteurs d’environnement. PELLERIN pense à ce propos que l’hérédité des compartiments fonctionnels peut se recouvrir « dans le cadre d’un ensemble structural génétiquement déterminé »
En conclusion sur ce chapitre de génétique nous dirons que :
- la « combinaison » des traits du modèle familial peut conduire à une harmonie ou une dysharmonie des structures faciales, dentaires et dento-faciales.
- dans tous les cas, le modèle cranio facial hérité (génotype) est sujet à des modifications en fonction des facteurs d’environnement, ce qui détermine le phénotype (facteurs congénitaux : bec de lièvre)
b- les facteurs endocriniens (hormonaux) :
- l’étude hormonale endocrinienne est considérée comme « prédéterminée » et rentre dans le cadre génétique, sa modification pathologique pouvant être constitutionnelle ou acquis (exemple : ACROMEBALIE : affection due à une hyper sécrétion hypophysaire).
- L’hypophyse, la thyroïde et les glandes séruelles secrètent des hormones qui agissent directement ou indirectement sur la croissance.
- Le SOMATHOIMONE STH, secrète par l’hypophyse, agit par voie indirecte en activant la croissance (principale concerne par la croissance osseuse).
- Les hormones thyroïdiennes, associées à la STH, augmentent l’action de celle-ci
- Les hormones séruelles males et femelles jouent un rôle MODERARTEUR, decelerateur en hâtant la soudure des épiphyses (MATURATION).
2) les facteurs extrinsèques :
a-Les facteurs nutritionnels : « la notion d’équilibre alimentaire est essentielle » disent les pédiatres elle est liée à la notion de rations quantitatives et quantitatives optimales selon le stade de la croissance.
Par exemple, une sous alimentation peut retarder la croissance, une sur alimentation peut l’accélérer sur le plan qualitatif, le facteur protéique est déterminant. Dans ce régime diététique équilibre interviennent bien entendu les glucides ainsi que les vitamines, A, B2 et D et surtout le calcium qui est l’élément de base de métabolisme phosphocalcique principal tuteur d’ostéogenèse.
b-les facteurs socio-économiques : leur influence dans la société occidentale s’estompe. Avant le 20eme siècle, on a pu noter que les enfants des classes sociales favorisées présentant un développement plus rapide et plus régulier que les autres.
c- les facteurs affectifs :
Une carence maternelle peut entraîner des répercussions sur la qualité, de la conduite alimentaire et également sur le développement intellectuelle, physique et culturel ; cette carence peut provoquer des arrêts de croissance par diminution de taux de sécrétion des hormones somatotropes et SOMATOMEDINES, les enfants replacées dans un climat affectif équilibré, retrouvent une croissance harmonieuse.
Ceci confirme qu’il existe un véritable mécanisme pshyco-neuro-endocrinien, dont la perturbation provoque un trouble de croissance.
Ces carences affectives affectent également la maturation normale des fractions de sphère buccale que l’on vira plus loin.
Les facteurs locaux :
L’interaction des facteurs généraux et buccaux influence de façon complémentaire la croissance faciale de l’enfant.
a) l’influence des différentes fonctions buccales :
On le sait, maintenant, les sollicitations fonctionnelles par la mise activité des différents muscles interviennent de façon prépondérante sur la morphologie des os (modelage) grâce aux phénomènes d’apposition résorption.
C’est plus particulièrement l’os alvéolaire qui montre sensible à ces actions os alvéolaires et système dentaire évaluant dans un véritables « bain musculaire »et l’orientation (inclinaison) du complexe dento-alveolaire est sur bondon né à l’équilibre des muscles antagonistes (notion de couloir musculaire de château)
Très fréquente sont les consultations pour causes désordre esthétique et occlusaux directement liées à une mise en activité perturbée des muscles lors de l’altération des fonctions
b) autres facteurs (divers) :
Extractions imtempsives des malpositions dentaires peuvent conduire le patient à adopter une position mandibulaire proprioceptive (occlusion de convenance) et l’organisation de la croissance se fera sur un décalage maxillo-mandibulaire etc.…………
Exemple : l’extraction de la première molaire de lait entraîne une mésialisation de la dent de 6 ans et blocage de l’éruption de la deuxième prémolaire donc une perturbation et le patient cherche l’occlusion de convenance. Dans ce cas le traitement et le mainteneur d’espace .
L’os alvéolaire : (A propos)
Les ligaments desmodentaux s’insèrent sur un tissu osseux qui est dense,
lamellaire et qui présente le même aspect macroscopique que l’os dense de
Corticales maxillaire avec cependant une caractéristique particulière à savoir
une double striation fibrillaire.il forme une coque mince en relation avec l’os
spongieux environnant et sert de soutien aux dents (articulation dent-alvéolaire).
Cet os qui présente donc une structure intermédiaire entre l’os compact et l’os
spongieux est capable de s’adapter aux conditions mécanique durant la fonction
Occlusale comme il est très sensible aux pressions fonctionnelles comme on le
vira plus loin (morphogenèse des arcades dentaires) schématiquement on
reconnaît à l’os alvéolaire plusieurs rôles remarquables :
Le rôle de rattrapage de jeu :
Car il s’adapte en rattrapant les différences de croissance du maxillaire et de la mandibule en quantité, en direction et dans le temps.
Rôle de joint :
En permettant au maxillaire et à la mandibule d’entrer en contact, donc d’éviter l’apparition d’un vide ou hiatus par mariage d’intérêt fonctionnel.
Rôle de compensation :
De décalage squelettique éventuel (exemple une promandibuli peut être masquée par une inclinaison alvéolaire supérieure vers l’avant et une inclinaison alvéolaire inférieure vers l’arrière.
Rôle d’amortisseur :
En s’adaptant aux pressions mécanique masticatrice ou d’autre.
Rythme de la croissance – Maturation – Etude de l’age osseux.
La plupart des traitements ODF s’adressent à des sujets en période de croissance (age orthodontique 6-12 ans) présentant une certaine dysharmonie entre les différents éléments de la face – le taux de croissance (c’est-à-dire les quantité mesurable d’accroissement par unité de temps), la quantité de croissance résiduelle la direction de croissance sont autant d’éléments indispensable à l’établissement d’un diagnostique précis et à l’élaboration d’un plan de traitement individualisé.
a- Rythme de la croissance : la croissance passe par des phases d’accélération et de décélération (ralentissement) voire schémas de BJORK
En effet, la courbe de taux de croissance staturale n’est pas linéaire, mais plutôt tourmentée avec des chutes, des plateaux, et des pics.
- le taux de croissance est très élevé de la naissance jusqu’à 6 mois
- il diminue de façon importante au cours de la période infantile c’est-à-dire de 6 mois à 2 ans
- au cours de la période juvénile (c’est-à-dire de 2 ans jusqu’à la période pubertaire 10-11ans chez les filles et 12-13ans chez les garçons) la pente de la courbe est très faible puis le taux de croissance augmente de façon considérable jusqu’au pic pubertaire (12ans chez la fille et 14ans chez les garçons)
- il diminue ensuite progressivement jusqu’à s’annuler totalement vers 15-16ans chez les filles et 18ans chez les garçons. Cette dernière phase adolescente correspond à l’apparition des caractères sexuelles secondaires (règles, poitrine et système pileux), à la croissance en longueur et à la maturation musculaire. Après cessation de ces phénomènes, la croissance est terminée, c’est le début de l’age adulte. (voir courbe de BJORK)
- A l’origine, BJORK a mis en évidence ce processus grâce à la courbe moyenne de taux de croissance staturale. Mais les variations de taille de l’individu et des maxillaire sont à peu prés synchrones sauf, en fin de croissance. l’étude de la croissance staturale permet donc de suivre l’évolution de la croissance faciale.
Cependant, cette courbe ne tient compte que de l’age civil .or, suivant les individus, des variations très importantes existent, ce qui ne permet pas de situer un sujet en particulier sur cette courbe de façon fiable, uniquement en fonction de l’age civil. Il faudra donc déterminer l’age osseux du sujet, correspondant à un stade de développement osseux précis.
Il est donc nécessaire en effet, pour l’établissement d’un plan de traitement stratégique efficace en orthodontie, de préciser le stade de maturation du sujet. Ceci, afin de profiter d’une forte poussé de croissance ou encore de débuter le traitement bien avant le taux maximum (orthopédie dans les atteintes basales) ou encore d’en éviter les effets (promandibulie)
b- moyens d’estimation actuels de la croissance
*- définitions
- l’age dentaire, c’est le stade de dentition atteint par un sujet à un moment donné de son développement. Il n’y a donc aucune corrélation statistique significative entre croissance faciale et l’age dentaire, entre age dentaire et age osseux et age civil.
- l’age osseux : c’est le stade de maturation des os d’un sujet. Il y a ici, une notion de CALCIFICATION qui correspond à l’activité des cartilages de conjugaison
L’age osseux est donc l’estimateur précis qui permet de situer fidèlement un sujet sur la courbe du taux de croissance à un moment donné de son développement.
1- les procédés traditionnels d’estimation de l’age osseux :
La lecture de l’age osseux se faisait classiquement sur des radiographies du poignet qui est une région riche en nombreux petits ossements dont l’apparition est progressive l’age moyen de l’ossification de ces os puit une progression dont la moyenne est connue cependant, il y a une grande variabilité selon l’individus, ce qui rend ce procédé assez imprécis. Ce qui a incité les chercheurs à investiguer pour trouver d’autres points d’ossification, au niveau de coude ou de l’omoplate, mais ces procédés basé sur l’apparition chronologique ont peu à peu été abandonnés pour d’autres méthodes qualitatives basés sur la morphologie de ces petits os qui a amené DEPLAGNE à établir un atlas pour la tranche d’age 5-9ans, mais ce procédés s’est avéré insuffisant lui aussi.
2- les procédés actuels : la méthode qualitative morphologique de BJORK s’est réveilla plus fiable. Pour BJORK, les points d’ossification phalangiens de part de leur aspect morphologique sont un estimateur précis de même que le stade d’évolution des dents et la maturation sexuelle chez les filles.
- détermination de l’age osseux selon BJORK :
- BJORK insiste sur la ponctualité avec laquelle apparaît le SESAMOIDE qui est un petit os situé à la face interne de l’articulation metacarpo-phalangienne du pouce. En effet l’apparition de cet os signe la survenue de la grande poussée pubertaire. Cet os est en effet visible en moyenne un an avant le pic pubertaire, précisément 9mois avant chez les filles et 12 mois avant chez les garçons.
Mais le seul problème c’est que s’il est présent, on ne sait pas depuis quand, et s’il est absent on ne sait pas aussi quand il fera son apparition. Alors, BJORK complète son étude en se référant à l’état morphologique atteint par les cartilages de conjugaison de chaque phalange passe au cours de la croissance par différents stades remarquables :
- le stade lenticulaire : le cartilage est à bords fins aussi large que la phalange correspondante.
- Le stade capsulaire : à bords larges épaissis comme s’il voulait envelopper le phalange.
- Le stade d’union à la phalange : dont la croissance est terminée mais chaque cartilage ne passe pas par le même stade au même moment. D’où le rapport à une table de référence ou` sont indiquées les années séparent chaque stade par rapport au pic.
Exemple : le stade MP3lentréculaire correspond à -1à 0 année par rapport au pic lorsque l’épiphyse de la 1ere phalange de pousse déborde sa diaphyse et présente du coté interne un prolongement comparable à la visière d’une casquette vue à l’envers ceci correspond au stade PP1capsulaire c’est-à-dire exactement au pic pubertaire
On peut donc en conclusion à partir d’une radiographie de la main déterminer pour chaque individu le stade de maturation qu’il a atteint et le reporter sur la courbe de croissance et d’estimer la croissance résiduelle. La grande stabilité des stades de la maturation phalangienne MP3 PP1cap par rapport au pic constitue des critères surs.
A propos des caractères sexuelles secondaire et stade de croissance :
De très forte corrélation ont été trouvées entre l’apparition des CS et la date pic de croissance. Les règles surviennent en moyenne 17+-2.5moi après le pic de la croissance de même que la pilosité chez les garçons.
Etude de la direction de la croissance :
1-la croissance harmonieuse : au niveau facial et surtout mandibulaire est celle qui a une direction en bas et en avant. Les deux autres types de directions sont les suivantes :
- une direction de croissance horizontale (vers l’avant)
- une direction de croissance verticale (en bas et en arrière)
Étude des rotations mandibulaire BJORK :
Dans son étude sur le cobaye avec une mise en place d’un objet métallique au niveau du condyle BJORK distingue deux types de rotation excentrique à la mandibule ; rotation antérieure et rotation postérieure.
Les signes distinctifs d’une rotation postérieure :
- la tête de condyle orienté en haut et en arrière avec une dimension réduite
- le canal dentaire rectiligne.
- L’angle gamiaque est très ouvert.
- L’échancrure pré gamiaque effacé.
- Les axes de la première molaire par rapport au plan de morsure est rectiligne (ceci n’existe pas à chaque fois)
- La symphyse mentonnière a une forme en bulbe d’union, cette symphyse est orientée en bas et en arrière.
- La rotation postérieure équivaut la croissance mandibulaire voir exprimer dans les sens verticales c’est-à-dire en bas et en arrière.
Les signes distinctifs d’une rotation antérieure :
- le condyle présente une forme trapue.
- Sa tête est orientée vers l’avant.
- L’angle gamiaque est formé.
- Le canal dentaire est curviligne (combe)
- L’échancrure pré gamiaque est accentuée.
- L’axe de la molaire par rapport à l’axe de morsure est ouvert.
- La symphyse est épaisse.
- Elle est orientée vers l’avant.
- La rotation antérieure de la mandibule exprime une croissance horizontale principalement vers l’avant.
2-etude de quelques structures
1- le coroné : s’édifie à la suite des tractions du muscle temporal au cour du développement de la fonction de mastication.
2-l’angle mandibulaire : il peut changer de morphologie selon le type de croissance.
3-le condyle : en se masse se présente un cartilage qui peut s’accroître en épaisseur par croissance interstitielle et par opposition.
Par certains auteurs le condyle joue un rôle guide de la croissance mandibulaire (PETROVIC, BJORK). Alors que d’autres présentent que celle-ci est adaptive (Délaie).
3-conclusion :
Le système maxillo-facial est relativement réduit par rapport au crâne qui niveau de son volume.
A la naissance la face représente que 1/7du crâne , à l’age adulte elle représente la moitié la face est en effet plus volumineuse chez l’adulte par rapport au nouveau né alors que le crâne ne l’est que de 50%.
1) les facteurs intrinsèques :
a- les facteurs génétiques
pour certains, les facteurs représenteraient l’essentiel de croissance(les dimensions et formes des os sont génétiquement prés déterminées cependant, ce sujet a été toujours difficile à décortiquer par les études sur les relations parents enfants sont plus ardues à exploiter statistiquement HUNTER penser par exemples que l’hérédité des dimensions verticales serait beaucoup plus constater que celle des dimensions sagittales ce qui, par, conséquent amènerait à constater un ralentissement plus important au niveau sagittal que vertical lors d’altérations fonctionnelles.
Toutes fois le message héréditaire est plus au moins anonyme reconnu comme le déterminant essentiel dans la formation et la croissance des os.
Ce bar génétique est retrouvé dans la LIGNE FAMILIALLE
En ce qui concerne notre spécialité, l’influence génétique sur le développement cranio- faciales se retrouve :
· au niveau des caractères dentaires : les agénésies se transmettent suivant une mode strictement héréditaire, de même que certaines dimensions ou formes dentaires
· au niveau des caractères cranio faciaux : les os d’origine cartilagineuse (base de crâne) paraissent essentiellement de dépendance génétique
· au niveau alvéolaire : il est difficile de détermine l’influence respective des facteurs héréditaires et des facteurs d’environnement. PELLERIN pense à ce propos que l’hérédité des compartiments fonctionnels peut se recouvrir « dans le cadre d’un ensemble structural génétiquement déterminé »
En conclusion sur ce chapitre de génétique nous dirons que :
- la « combinaison » des traits du modèle familial peut conduire à une harmonie ou une dysharmonie des structures faciales, dentaires et dento-faciales.
- dans tous les cas, le modèle cranio facial hérité (génotype) est sujet à des modifications en fonction des facteurs d’environnement, ce qui détermine le phénotype (facteurs congénitaux : bec de lièvre)
b- les facteurs endocriniens (hormonaux) :
- l’étude hormonale endocrinienne est considérée comme « prédéterminée » et rentre dans le cadre génétique, sa modification pathologique pouvant être constitutionnelle ou acquis (exemple : ACROMEBALIE : affection due à une hyper sécrétion hypophysaire).
- L’hypophyse, la thyroïde et les glandes séruelles secrètent des hormones qui agissent directement ou indirectement sur la croissance.
- Le SOMATHOIMONE STH, secrète par l’hypophyse, agit par voie indirecte en activant la croissance (principale concerne par la croissance osseuse).
- Les hormones thyroïdiennes, associées à la STH, augmentent l’action de celle-ci
- Les hormones séruelles males et femelles jouent un rôle MODERARTEUR, decelerateur en hâtant la soudure des épiphyses (MATURATION).
2) les facteurs extrinsèques :
a-Les facteurs nutritionnels : « la notion d’équilibre alimentaire est essentielle » disent les pédiatres elle est liée à la notion de rations quantitatives et quantitatives optimales selon le stade de la croissance.
Par exemple, une sous alimentation peut retarder la croissance, une sur alimentation peut l’accélérer sur le plan qualitatif, le facteur protéique est déterminant. Dans ce régime diététique équilibre interviennent bien entendu les glucides ainsi que les vitamines, A, B2 et D et surtout le calcium qui est l’élément de base de métabolisme phosphocalcique principal tuteur d’ostéogenèse.
b-les facteurs socio-économiques : leur influence dans la société occidentale s’estompe. Avant le 20eme siècle, on a pu noter que les enfants des classes sociales favorisées présentant un développement plus rapide et plus régulier que les autres.
c- les facteurs affectifs :
Une carence maternelle peut entraîner des répercussions sur la qualité, de la conduite alimentaire et également sur le développement intellectuelle, physique et culturel ; cette carence peut provoquer des arrêts de croissance par diminution de taux de sécrétion des hormones somatotropes et SOMATOMEDINES, les enfants replacées dans un climat affectif équilibré, retrouvent une croissance harmonieuse.
Ceci confirme qu’il existe un véritable mécanisme pshyco-neuro-endocrinien, dont la perturbation provoque un trouble de croissance.
Ces carences affectives affectent également la maturation normale des fractions de sphère buccale que l’on vira plus loin.
Les facteurs locaux :
L’interaction des facteurs généraux et buccaux influence de façon complémentaire la croissance faciale de l’enfant.
a) l’influence des différentes fonctions buccales :
On le sait, maintenant, les sollicitations fonctionnelles par la mise activité des différents muscles interviennent de façon prépondérante sur la morphologie des os (modelage) grâce aux phénomènes d’apposition résorption.
C’est plus particulièrement l’os alvéolaire qui montre sensible à ces actions os alvéolaires et système dentaire évaluant dans un véritables « bain musculaire »et l’orientation (inclinaison) du complexe dento-alveolaire est sur bondon né à l’équilibre des muscles antagonistes (notion de couloir musculaire de château)
Très fréquente sont les consultations pour causes désordre esthétique et occlusaux directement liées à une mise en activité perturbée des muscles lors de l’altération des fonctions
b) autres facteurs (divers) :
Extractions imtempsives des malpositions dentaires peuvent conduire le patient à adopter une position mandibulaire proprioceptive (occlusion de convenance) et l’organisation de la croissance se fera sur un décalage maxillo-mandibulaire etc.…………
Exemple : l’extraction de la première molaire de lait entraîne une mésialisation de la dent de 6 ans et blocage de l’éruption de la deuxième prémolaire donc une perturbation et le patient cherche l’occlusion de convenance. Dans ce cas le traitement et le mainteneur d’espace .
L’os alvéolaire : (A propos)
Les ligaments desmodentaux s’insèrent sur un tissu osseux qui est dense,
lamellaire et qui présente le même aspect macroscopique que l’os dense de
Corticales maxillaire avec cependant une caractéristique particulière à savoir
une double striation fibrillaire.il forme une coque mince en relation avec l’os
spongieux environnant et sert de soutien aux dents (articulation dent-alvéolaire).
Cet os qui présente donc une structure intermédiaire entre l’os compact et l’os
spongieux est capable de s’adapter aux conditions mécanique durant la fonction
Occlusale comme il est très sensible aux pressions fonctionnelles comme on le
vira plus loin (morphogenèse des arcades dentaires) schématiquement on
reconnaît à l’os alvéolaire plusieurs rôles remarquables :
Le rôle de rattrapage de jeu :
Car il s’adapte en rattrapant les différences de croissance du maxillaire et de la mandibule en quantité, en direction et dans le temps.
Rôle de joint :
En permettant au maxillaire et à la mandibule d’entrer en contact, donc d’éviter l’apparition d’un vide ou hiatus par mariage d’intérêt fonctionnel.
Rôle de compensation :
De décalage squelettique éventuel (exemple une promandibuli peut être masquée par une inclinaison alvéolaire supérieure vers l’avant et une inclinaison alvéolaire inférieure vers l’arrière.
Rôle d’amortisseur :
En s’adaptant aux pressions mécanique masticatrice ou d’autre.
Rythme de la croissance – Maturation – Etude de l’age osseux.
La plupart des traitements ODF s’adressent à des sujets en période de croissance (age orthodontique 6-12 ans) présentant une certaine dysharmonie entre les différents éléments de la face – le taux de croissance (c’est-à-dire les quantité mesurable d’accroissement par unité de temps), la quantité de croissance résiduelle la direction de croissance sont autant d’éléments indispensable à l’établissement d’un diagnostique précis et à l’élaboration d’un plan de traitement individualisé.
a- Rythme de la croissance : la croissance passe par des phases d’accélération et de décélération (ralentissement) voire schémas de BJORK
En effet, la courbe de taux de croissance staturale n’est pas linéaire, mais plutôt tourmentée avec des chutes, des plateaux, et des pics.
- le taux de croissance est très élevé de la naissance jusqu’à 6 mois
- il diminue de façon importante au cours de la période infantile c’est-à-dire de 6 mois à 2 ans
- au cours de la période juvénile (c’est-à-dire de 2 ans jusqu’à la période pubertaire 10-11ans chez les filles et 12-13ans chez les garçons) la pente de la courbe est très faible puis le taux de croissance augmente de façon considérable jusqu’au pic pubertaire (12ans chez la fille et 14ans chez les garçons)
- il diminue ensuite progressivement jusqu’à s’annuler totalement vers 15-16ans chez les filles et 18ans chez les garçons. Cette dernière phase adolescente correspond à l’apparition des caractères sexuelles secondaires (règles, poitrine et système pileux), à la croissance en longueur et à la maturation musculaire. Après cessation de ces phénomènes, la croissance est terminée, c’est le début de l’age adulte. (voir courbe de BJORK)
- A l’origine, BJORK a mis en évidence ce processus grâce à la courbe moyenne de taux de croissance staturale. Mais les variations de taille de l’individu et des maxillaire sont à peu prés synchrones sauf, en fin de croissance. l’étude de la croissance staturale permet donc de suivre l’évolution de la croissance faciale.
Cependant, cette courbe ne tient compte que de l’age civil .or, suivant les individus, des variations très importantes existent, ce qui ne permet pas de situer un sujet en particulier sur cette courbe de façon fiable, uniquement en fonction de l’age civil. Il faudra donc déterminer l’age osseux du sujet, correspondant à un stade de développement osseux précis.
Il est donc nécessaire en effet, pour l’établissement d’un plan de traitement stratégique efficace en orthodontie, de préciser le stade de maturation du sujet. Ceci, afin de profiter d’une forte poussé de croissance ou encore de débuter le traitement bien avant le taux maximum (orthopédie dans les atteintes basales) ou encore d’en éviter les effets (promandibulie)
b- moyens d’estimation actuels de la croissance
*- définitions
- l’age dentaire, c’est le stade de dentition atteint par un sujet à un moment donné de son développement. Il n’y a donc aucune corrélation statistique significative entre croissance faciale et l’age dentaire, entre age dentaire et age osseux et age civil.
- l’age osseux : c’est le stade de maturation des os d’un sujet. Il y a ici, une notion de CALCIFICATION qui correspond à l’activité des cartilages de conjugaison
L’age osseux est donc l’estimateur précis qui permet de situer fidèlement un sujet sur la courbe du taux de croissance à un moment donné de son développement.
1- les procédés traditionnels d’estimation de l’age osseux :
La lecture de l’age osseux se faisait classiquement sur des radiographies du poignet qui est une région riche en nombreux petits ossements dont l’apparition est progressive l’age moyen de l’ossification de ces os puit une progression dont la moyenne est connue cependant, il y a une grande variabilité selon l’individus, ce qui rend ce procédé assez imprécis. Ce qui a incité les chercheurs à investiguer pour trouver d’autres points d’ossification, au niveau de coude ou de l’omoplate, mais ces procédés basé sur l’apparition chronologique ont peu à peu été abandonnés pour d’autres méthodes qualitatives basés sur la morphologie de ces petits os qui a amené DEPLAGNE à établir un atlas pour la tranche d’age 5-9ans, mais ce procédés s’est avéré insuffisant lui aussi.
2- les procédés actuels : la méthode qualitative morphologique de BJORK s’est réveilla plus fiable. Pour BJORK, les points d’ossification phalangiens de part de leur aspect morphologique sont un estimateur précis de même que le stade d’évolution des dents et la maturation sexuelle chez les filles.
- détermination de l’age osseux selon BJORK :
- BJORK insiste sur la ponctualité avec laquelle apparaît le SESAMOIDE qui est un petit os situé à la face interne de l’articulation metacarpo-phalangienne du pouce. En effet l’apparition de cet os signe la survenue de la grande poussée pubertaire. Cet os est en effet visible en moyenne un an avant le pic pubertaire, précisément 9mois avant chez les filles et 12 mois avant chez les garçons.
Mais le seul problème c’est que s’il est présent, on ne sait pas depuis quand, et s’il est absent on ne sait pas aussi quand il fera son apparition. Alors, BJORK complète son étude en se référant à l’état morphologique atteint par les cartilages de conjugaison de chaque phalange passe au cours de la croissance par différents stades remarquables :
- le stade lenticulaire : le cartilage est à bords fins aussi large que la phalange correspondante.
- Le stade capsulaire : à bords larges épaissis comme s’il voulait envelopper le phalange.
- Le stade d’union à la phalange : dont la croissance est terminée mais chaque cartilage ne passe pas par le même stade au même moment. D’où le rapport à une table de référence ou` sont indiquées les années séparent chaque stade par rapport au pic.
Exemple : le stade MP3lentréculaire correspond à -1à 0 année par rapport au pic lorsque l’épiphyse de la 1ere phalange de pousse déborde sa diaphyse et présente du coté interne un prolongement comparable à la visière d’une casquette vue à l’envers ceci correspond au stade PP1capsulaire c’est-à-dire exactement au pic pubertaire
On peut donc en conclusion à partir d’une radiographie de la main déterminer pour chaque individu le stade de maturation qu’il a atteint et le reporter sur la courbe de croissance et d’estimer la croissance résiduelle. La grande stabilité des stades de la maturation phalangienne MP3 PP1cap par rapport au pic constitue des critères surs.
A propos des caractères sexuelles secondaire et stade de croissance :
De très forte corrélation ont été trouvées entre l’apparition des CS et la date pic de croissance. Les règles surviennent en moyenne 17+-2.5moi après le pic de la croissance de même que la pilosité chez les garçons.
Etude de la direction de la croissance :
1-la croissance harmonieuse : au niveau facial et surtout mandibulaire est celle qui a une direction en bas et en avant. Les deux autres types de directions sont les suivantes :
- une direction de croissance horizontale (vers l’avant)
- une direction de croissance verticale (en bas et en arrière)
Étude des rotations mandibulaire BJORK :
Dans son étude sur le cobaye avec une mise en place d’un objet métallique au niveau du condyle BJORK distingue deux types de rotation excentrique à la mandibule ; rotation antérieure et rotation postérieure.
Les signes distinctifs d’une rotation postérieure :
- la tête de condyle orienté en haut et en arrière avec une dimension réduite
- le canal dentaire rectiligne.
- L’angle gamiaque est très ouvert.
- L’échancrure pré gamiaque effacé.
- Les axes de la première molaire par rapport au plan de morsure est rectiligne (ceci n’existe pas à chaque fois)
- La symphyse mentonnière a une forme en bulbe d’union, cette symphyse est orientée en bas et en arrière.
- La rotation postérieure équivaut la croissance mandibulaire voir exprimer dans les sens verticales c’est-à-dire en bas et en arrière.
Les signes distinctifs d’une rotation antérieure :
- le condyle présente une forme trapue.
- Sa tête est orientée vers l’avant.
- L’angle gamiaque est formé.
- Le canal dentaire est curviligne (combe)
- L’échancrure pré gamiaque est accentuée.
- L’axe de la molaire par rapport à l’axe de morsure est ouvert.
- La symphyse est épaisse.
- Elle est orientée vers l’avant.
- La rotation antérieure de la mandibule exprime une croissance horizontale principalement vers l’avant.
2-etude de quelques structures
1- le coroné : s’édifie à la suite des tractions du muscle temporal au cour du développement de la fonction de mastication.
2-l’angle mandibulaire : il peut changer de morphologie selon le type de croissance.
3-le condyle : en se masse se présente un cartilage qui peut s’accroître en épaisseur par croissance interstitielle et par opposition.
Par certains auteurs le condyle joue un rôle guide de la croissance mandibulaire (PETROVIC, BJORK). Alors que d’autres présentent que celle-ci est adaptive (Délaie).
3-conclusion :
Le système maxillo-facial est relativement réduit par rapport au crâne qui niveau de son volume.
A la naissance la face représente que 1/7du crâne , à l’age adulte elle représente la moitié la face est en effet plus volumineuse chez l’adulte par rapport au nouveau né alors que le crâne ne l’est que de 50%.
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