On parle beaucoup des risques liés à la vaccination de l'hépatite B. Le
spectre d'une maladie démyélinisante, la sclérose en plaque pour ne pas
la citer, hante tous les parents et patients candidats potentiels au
vaccin.
A l'origine de cela, une série de maladresse :
-on a évoqué un peu tôt la possibilité de maladie démyélinisante, la stratégie commerciale des laboratoires est peut-être un peu en cause puisque personnellement j'ai été informé de cette hypothèse par un délégué de laboratoire pharmaceutique qui vendait un vaccin de l'hépatite B. Cette personne prétendait que le concurrent, à l'instar du sien, donnait la sclérose en plaque. L'histoire a montré qu'ils étaient à égalité dans le doute.
-certains lots ont été surdosés et ont induit des fièvres bénignes. La presse en a largement fait écho sans vraiment expliquer l'absence de relation entre le surdosage et le risque de maladie.
-le ministère de la santé a, dans le même temps, annoncé que le risque de maladie était inexistant, et annoncé qu'il cessait les vaccinations à l'école et au collège. Cela a été interprété comme une confirmation du risque morbide.
Actuellement, on sait que si un risque existe, il est extrêmement faible chez l'adulte, il est nul chez l'enfant. Par contre la non-vaccination engendre un risque plus de 10 fois supérieur de décès par cirrhose ou cancer du foie.
EN PRATIQUE, QU'EST-IL RAISONNABLE DE FAIRE ?
Les personnes à vacciner en priorité sont :
Les personnes à ne pas vacciner sont les personnes qui sont porteuses d'une maladie démyélinisante ou qui ont dans leur famille une personne atteinte d'une de ces affections: dans le doute, mieux vaut s'abstenir.
Les autres. La décision leur incombe: se faire vacciner doit être une démarche volontaire, non une contrainte. A eux de se faire une opinion en lisant ce texte et d'autres
A l'origine de cela, une série de maladresse :
-on a évoqué un peu tôt la possibilité de maladie démyélinisante, la stratégie commerciale des laboratoires est peut-être un peu en cause puisque personnellement j'ai été informé de cette hypothèse par un délégué de laboratoire pharmaceutique qui vendait un vaccin de l'hépatite B. Cette personne prétendait que le concurrent, à l'instar du sien, donnait la sclérose en plaque. L'histoire a montré qu'ils étaient à égalité dans le doute.
-certains lots ont été surdosés et ont induit des fièvres bénignes. La presse en a largement fait écho sans vraiment expliquer l'absence de relation entre le surdosage et le risque de maladie.
-le ministère de la santé a, dans le même temps, annoncé que le risque de maladie était inexistant, et annoncé qu'il cessait les vaccinations à l'école et au collège. Cela a été interprété comme une confirmation du risque morbide.
Actuellement, on sait que si un risque existe, il est extrêmement faible chez l'adulte, il est nul chez l'enfant. Par contre la non-vaccination engendre un risque plus de 10 fois supérieur de décès par cirrhose ou cancer du foie.
EN PRATIQUE, QU'EST-IL RAISONNABLE DE FAIRE ?
Les personnes à vacciner en priorité sont :
- les enfants. En effet, il n'y a jamais eu aucun cas décrit de maladie démyélinisante chez l'enfant, donc le risque est nul. En outre, plus la vaccination est faite tôt, plus l'immunité aura un caractère définitif. Il ne sera donc plus utile de prévoir une revaccination, sauf risque professionnel particulier.
-les professions à risque : tout le corps médical et paramédical, mais aussi les personnes manipulant des dérivés humains ou produits souillés.
-les sports de contact : les sports de combats, les sports d'équipes.
- les adolescents sont à vacciner car le virus se transmet par la sueur, la salive et les relations sexuelles. (le vaccin n'affranchit pas du préservatif).
Lors de vaccinations tardives, il vous est conseillé de fait un rappel tous les 10 ans, ou au moins de vérifier par une prise de sang si vous êtes toujours immunisé.
Les personnes à ne pas vacciner sont les personnes qui sont porteuses d'une maladie démyélinisante ou qui ont dans leur famille une personne atteinte d'une de ces affections: dans le doute, mieux vaut s'abstenir.
Les autres. La décision leur incombe: se faire vacciner doit être une démarche volontaire, non une contrainte. A eux de se faire une opinion en lisant ce texte et d'autres
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