L'oxyde de carbone (CO) est un gaz inodore, incolore, sans saveur, très
diffusible (traverse les parois à peine poreuses), de même densité que
l'air (contrairement au gaz carbonique qui est plus lourd).
Il a une affinité pour l'hémoglobine des globules rouges 230 fois supérieure à celle de l'oxygène.
Dans _ des cas l'intoxication touche l'enfant. Sa fréquence augmente en hiver, en particulier en cas de brouillard, mais elle se rencontre en toute saison car de nombreuses activités professionnelles ou domestiques (chauffe-eau) sont touchées.
Les signes de l'intoxication
Le diagnostic de certitude se fera par le dosage du toxique dans le sang, il est exprimé en pourcentage : Un fumeur a des taux de 3 à 4%. Un garagiste réglant des moteurs : 10%. On affirme l'intoxication au-delà de 15% ; au-delà de 30%, le pronostic vital est en jeu. Taux maximal rencontré : 66%.
Les pompiers ont des appareils mesurant le taux de CO dans l'air, ce qui facilite le diagnostic.
Le traitement consiste à soustraire l'intoxiqué au gaz tout en veillant à ne pas s'intoxiquer soi-même (ouverture des fenêtres, suppression de la cause si possible).
Appel immédiat des secours pour administration d'oxygène au masque voire en caisson hyperbare (oxygène sous 3 atmosphères) en cas de signes neurologiques, de grossesse, de perte de connaissance...
Il faut savoir qu'il peut y avoir des lésions retardées dans les 15 jours qui suivent, on n'hésitera donc pas à consulter en cas de problème (troubles de conscience, de l'équilibre, mouvements anormaux)
La prévention reste primordiale et chacun est concerné tant les circonstances exposant au toxique sont nombreuses.
Sans prétendre être exhaustif, citons les plus fréquentes :
Causes domestiques :
Incendies de tous types : 7% des intoxications
Moteurs mal réglés :
Dans l'industrie :
Dans les exploitations agricoles :
fermentation des végétaux
champignonnières
cuves à vin
Silos.
Il a une affinité pour l'hémoglobine des globules rouges 230 fois supérieure à celle de l'oxygène.
Dans _ des cas l'intoxication touche l'enfant. Sa fréquence augmente en hiver, en particulier en cas de brouillard, mais elle se rencontre en toute saison car de nombreuses activités professionnelles ou domestiques (chauffe-eau) sont touchées.
Les signes de l'intoxication
Ces signes dépendront de la quantité de toxique inhalé, de l'activité physique de la victime, de sa sensibilité individuelle.
Ils sont peu spécifiques et on estime les erreurs ou retard de diagnostic à un cas sur 3.
En effet au début, elle prend souvent le masque d'une intoxication alimentaire ou d'une virose digestive banale :
Maux de tête, nausées, vomissements, fatigue.
Ensuite, d'autres signes apparaissent et sont un peu plus évocateurs :
Troubles de la conscience et de la mémoire, vertiges, convulsions voire coma
il peut y avoir de la fièvre.
Pâleur, sueur et cyanose (couleur bleutée de la peau surtout aux extrémités) fréquentes
Souvent existe une accélération du coeur et une augmentation de la tension artérielle (pour compenser le manque d'oxygène)
Les vomissements avec troubles de conscience peuvent entraîner des fausses routes d'où infections pulmonaires.
Oedéme aigu du poumon lésionnel (action directe du toxique sur le poumon) au moins radiologique dans 50% des cas.
L'apparition de certains de ces signes chez plusieurs membres d'une famille ou d'une communauté en même temps doit y faire penser : par exemple convulsions chez l'un, vomissements chez un autre, céphalées chez un 3e...
Le diagnostic de certitude se fera par le dosage du toxique dans le sang, il est exprimé en pourcentage : Un fumeur a des taux de 3 à 4%. Un garagiste réglant des moteurs : 10%. On affirme l'intoxication au-delà de 15% ; au-delà de 30%, le pronostic vital est en jeu. Taux maximal rencontré : 66%.
Les pompiers ont des appareils mesurant le taux de CO dans l'air, ce qui facilite le diagnostic.
Le traitement consiste à soustraire l'intoxiqué au gaz tout en veillant à ne pas s'intoxiquer soi-même (ouverture des fenêtres, suppression de la cause si possible).
Appel immédiat des secours pour administration d'oxygène au masque voire en caisson hyperbare (oxygène sous 3 atmosphères) en cas de signes neurologiques, de grossesse, de perte de connaissance...
Il faut savoir qu'il peut y avoir des lésions retardées dans les 15 jours qui suivent, on n'hésitera donc pas à consulter en cas de problème (troubles de conscience, de l'équilibre, mouvements anormaux)
La prévention reste primordiale et chacun est concerné tant les circonstances exposant au toxique sont nombreuses.
Sans prétendre être exhaustif, citons les plus fréquentes :
Causes domestiques :
Chauffe-eau (+ de 50% des cas d'intoxication en France)
Vieilles chaudières, absence de ramonage avec conduit plus ou moins obstrué, défaut de tirage, conduit de cheminée endommagé, poêles et chaudières à charbon, appareils de chauffage de fortune, vitres fendues ou cassées sur les convecteurs, etc.
Feux mal éteints(cheminée d'appartement, insert restée ouverte, barbecue utilisé en lieu clos).
Décollage de papier peint
Incendies de tous types : 7% des intoxications
Moteurs mal réglés :
mécaniciens automobiles, bricoleurs, gardiens de parkings souterrains, douaniers et policiers réglant la circulation, spectateurs de courses de véhicules à moteur à explosion en intérieur, personnes surprises par le froid qui dorment dans leur automobile avec le moteur tournant au ralenti, ...
Instruments de chauffage des chantiers mobiles
Dans l'industrie :
les fours à ciment et à porcelaine
Les fonderies.
L'industrie chimique
Dans les exploitations agricoles :
fermentation des végétaux
champignonnières
cuves à vin
Silos.
Vous avez aimé ? ^_^