Written by admin on 31 October 2010
L’O.D.F fait appelle à des notions de base pour pouvoir poser les jalons d’une décipline scientifique.
1- notions de biométrie :
C’est la science qui a pour objet d’appliquer les méthodes statistiques aux phénomènes biologiques qu’on peut quantifier en mm ou en degré.
L’O.D.F va faire appelle à des références qui permettent de classer la personne examinée en type à valeur moyenne (dit normale) et une personne qui présente des références avec valeurs pathologique « type anormal » la valeur même est toujours calculée avec un écart type selon l’échantillon pris en considération en tenant conte de plusieurs paramètres (race, ethnie, la famille…..)
le type normal n’existe pas biologiquement, les références qui ont aboutit à la reconnaissance des systèmes anomalie maxillo-faciale ont été entre prises sur un échantillon pris au hasard ou selon un choix bien déterminé dans une population bien connu, Américaine, Européenne, Australienne ………… .donc appliqué ces références sur une population locale peut nous guider dans un établissement de diagnostic mais cela reste dans certains cas insuffisant si on ne tient pas conte de certains critères ayant la particularité de la population examinée (type Africain, Vietnamien………)
2-notions génétique :
Les déformations qui se produisent au niveau de système cranio-facial présentent fréquemment une origine génétique, un peu moins congénitale sur les quelles se grèvent fréquemment une action fonctionnelle principalement l’activité musculaire.
Moyens d’étude :
1- recherche sur l’homme :
a- méthode des jumeaux univitellins : (même œuf) présentent les mêmes déformations
b- méthode de la famille : dans certains cas la même anomalie est trouvée dans la famille et elle est transmise de parent à enfant, telle que la promandibulie de la famille de HABSBOURG.
c- méthode de la fratrie : par étude de la carte génétique.
2-recherche sur les mammifères inférieurs : (souris)
Les recherches entre prises chez la souris qui représente une reproduction très rapide a permet de conclure que la génétique présente une part non négligeable dans l’origine de squelette cranio-facial. Cette expression génétique peut avoir lieu au cour de l’embryogenèse, au cour de l’organagénèse, et après la naissance toute au long de la croissance jusqu’au pique pubertaire et bien au delà.
3-caractères craniofaciaux transmet :
-le système dentaire ; agénésie ; ces formes atypiques de certaines dents sont transmise par voies héréditaires
-le squelette cranio-facial
-le comportement neuromusculaire avec principalement le facteur lingual
4-conclusion :
La transmission des caractères au niveau maxillo-facial se fait généralement par voie polygénéque.
Le mode de développement de système maxillo-facial présente une origine génétique mais il est soumit à des modifications en corrélation avec les facteurs d’environnement.
Éléments de croissance faciale
Et de la base de crâne :
« Le plus important c’est la vie la vie elle-même le fait de découvrir continuellement et éternellement et non la découverte elle-même »
F.M DOSTOIEVSKY
1- introduction :
« La notion de croissance écrivait par IZARD. Domine toute, non seulement pour déterminer la morphologie normale et l’étiologie des dysmorphologie, mais surtout pour fixer le pronostic et permettre le traitement.
L’orthodontiste exerce en effet, son activité à peu près essentiellement sur des organismes en voie de développement or, la dysmorphose présentée par un patient résulte en générale de plus ou moins de grande perturbation dans ses phénomènes propres de croissance. La démarche thérapeutique consistera, ainsi pour un grand nombre d’anomalies à redresser le chemin de cette croissance déviée anormalement comme un train qui aurait déraillé.
Maîtriser les mécanisme de croissance, étudier les origines et développement des éléments cranio-facials dans une situation normale permettra à l’orthodontiste de saisir le pourquoi et le comment de l’apparition d’une anomalie. Il va pouvoir « lire » le passé de malocclusion en regardant la face de son patient.
La croissance est un domaine extrêmement vaste et complexé et les découvertes ne cesse de voir le jour pour tenter de cerner la question.
Une erreur passéiste a été à faire abstraction de la connaissance structurale et architecturale du crâne et de la face, en étudient que les seules arcades dentaire car plus accessibles à l’examen.
On sait maintenant que cela a limite sérieusement l’investigation orthodontique.
L’étude des structures cranio-facials est à la base de l’établissement logique des diagnostiques pour les assurer une plus grande précision et proposer un éventuel thérapeutique plus large et plus sélectif
Les caractères de l’édifiée architecturale (une unité anatomique). Les nombreuses « communes » fonctions assurées par ses différents éléments (unité fonctionnelle) s’opposent à dissocier la morphogenèse des arcades dentaires et de l’ensemble cranio-facial
Il est apparu ses dernières années que les notions comme, l’age osseux, le stade de croissance, les procèdes de prévisions et de simulation (superposition) influencent considérablement la thérapeutique.
Si des facteurs déterminants comme, l’héritage génétique, l’influence de l’environnement ont été principalement reconnu de véritable « moteur » du développement cranio-facials fait encore l’objet de recherche tant certains
Aspects échappent encore à notre contrôle. (Synostose fermeture de la suture et arrêt de l’activité.)
2- définition :
- le Larousse : c’est le développement de l’individu animal ou végétal, considéré du seul point de vu quantitatif (longueur, volume, poids)
- F.BASSIGNY : c’est le développement progressif d’un organisme ou d’une organe, de la naissance jusqu’à la tuile adulte.
- C’est COUTANI qui exprime la signification la plus fidèle : « la croissance osseuse est une succession dans le temps de changements anatomiques, mesurable en longueur et en volume. Ces changements peuvent comprendre aussi bien des diminutions que de augmentation.
3- rappels embryologiques :
a- déroulement de l’étage embryonnaire proprement dit :
À la fin de 1er mois, l’embryon humain mesurant alors 04mm brachial et caudée stomodaeum, ou bouche primitive, est entourée par les cinq bourgeons faciaux (le bourgeon frontal, deux bourgeons maxillaires supérieurs et deux bourgeons inférieurs.)
Les bourgeons faciaux sont fermés de mésenchyme avec un revêtement épiblastique (mésodermique)
En arrière de stomodaeum, latéralement à l’extrémité céphalique sont viables, les poches ectobranchiales qui délimitent des arcs branchiaux.le modelage de la face humaine se déroule pour l’essentiel entre la 5eme et 8eme semaine de la vie embryonnaire c’est plus précisément vers la 6eme semaine (stade de 10MM) que débute la confluence des bourgeons faciaux. Ces fusions des bourgeons et les futures transformations (résorption de l’épithélium) conduisent à l’ébauche de la future architecture carnio-faciale.
Nous allons nous intéresse plus particulièrement au développement de squelette facial
b- formation de squelette cranio-facial :
C’est le 1er arc branchial qui est à l’origine presque de la totalité du « squelette viscéral »de la face
-dans la partie centrale du bourgeons mandibulaire se développe le cartilage de MECKEL, qui induit la formation de la mandibule laquelle est un os de membrane et non cartilagineux (voir schéma).
-un prolongement de cartilage de MECKEL, d’abord membraneux puis cartilagineux pénètre dans le bourgeon maxillaire supérieur ou` il induit la transformation de mesonchyme à ce niveau ce qui donnera les os de membrane suivante : maxillaire supérieur, écaille de temporal, apophyse zygomatique, malaire, os palatin.
-le bourgeon frontal est à l’origine du neuro crâne on distingue :
* un neuro crâne membraneux qui correspond la plus grande partie de la boite crânienne et dont l’ossification membranaire se fait directement sans passer par le stade cartilagineux
* un neurocrâne cartilagineux ou chondrocrane constitué de divers cartilages qui, par ossification en chondrale, formeront une partie des os de la base de crâne, corps du sphénoïde et ethmoïde (voir schéma).
4- les processus d’ossification des os cranio-facials :
Tous les os cranio-facials sont donc d’origine mésenchymateuse, dérivant en effet du tissu peu différencie qui le mésoderme.
Ce mésenchyme subit par endroits des condensations les sckleroplastemes.
A partir de ces derniers et comme l’a mentionné plus loin, l’os peut se former de trois façons différente :
A/- soit directement au sein du tissu conjonctif :
C’est l’ossification membraneuse qui donne naissance aux os de membrane c’est le cas des os de la voûte de crâne ainsi que ceux de la face
Le processus est le suivant :
En un point du mésenchyme apparaît un groupe de cellules différenciées (spécialisées) ce sont les ostéoblastes qui élaborent une matrice osteoide calcinable.
Les premiers points d’ossification s’étendent en taches d’huiles rapprochant aussi de plus en plus les bords pièces squelettiques ainsi forées.
Cette ossification excentrique qui début vers le 2eme mois de la vie intra utérique aboutit à l’union des pièces squelettiques vers la 6em mois I.U.a ce stade les os de la face ont acquis la forme que l’on trouve plus tard chez l’adulte.
Des pièces membraneuses demeureront séparées par une bande conjonctif étroite appelée : SUTURE MEMBRANEUSE OU SYNDESMOSE.
Ces sutures membraneuses seront responsables de l’essentiel de la croissance faciale par la suite, et ce ci avant de SYNOETOSER (fermeture de le suture et arrêt d’activité).
Ces syndesmoses sont constituées d’une couche ostéogène externe te d’une couche fibreuse de part et d’autre part d’une fine medium lâche. La gaine fibreuse qui entoure l’os primitif est appelée périoste. Ce sont les couches ostéogènes qui sont le siège d’une croissance osseuse active mais ce qui est fondamental à souligner c’est que ces sutures ne sont pas dotées d’un potentiel de croissance propre, d’ailleurs leur aspect, leur siège, leur direction, leur nombre sont directement soumises aux forces qui s’exercent sur les os qu’elles unissent.
Elles doivent être sollicitées : ce sont des sites de croissance secondaire adaptent les tensions et pressions mesoulaires subies par les différents os membraneux participent soigneusement au modelage facial. Les appareille orthodontique utilisent d’ailleurs cette propriété.
B/-soit à partir d’une ébauche cartilagineuse
Cette ébauche dérivant elle-même des scleroblastemes, c’est l’ossification enchondrale qui donne les os de substitution ils constituent l’essentiel de la base de crâne ainsi que certains endroits de la mandibule.
C’est vers le 2eme mois de la vie I.U que s’organisent le squelette cartilagineux primitif à la base du crâne et que l’on a appelé : chondro crâne c’est une forme particulière inspiré de la dénomination de MUGNIER : loup de carnaval entres voir schéma) les pièces osseuses d’origine enchondrale. Cette ossification de la maquette cartilagineuse laisse subsister des régions cartilagineuses fertiles ; ce sont les synchondrose, sutures cartilagineuses dont l’épaisseur peut s’accroître de façon interstitielle .Elle permette une croissance dans les différents sens de l’espace. À la naissance la plus part de ces sutures sont cinotosées seules les sutures sphéno- ethmoïdale et septo-occipitale sont encore active cette dernière reste fertile jusqu’à 5 ans .les synchondroses ne sont pas modifiables par un traitement car elles sont inaccessible.
C/-origine mixte de l’os :
Il dérive partiellement d’un modelage cartilagineux et d’autre part de formation direct à partir du sckleroplastemes.
La mandibule en est l’exemple type- le tuteur de la croissance mandibulaire est comme on l’a vue, le cartilage de MICKEL prolongeant bilatéralement le chondrocrane (voici une preuve de l’entité structurale cranio-mandibulaire). Le cartilage MICKELIEN va par la suit subir une ossification enchondrale dès son contact avec les lames osseuses formes au milieu conjonctif. La mandibule présente également à décrire des cartilages secondaires condyliens, coracoïdiens et synphysaires. Avant de clore ce chapitre des processus d’ossification notons au passage que les implications diagnostic, étiologique et thérapeutique y trop beaucoup leur compte. Ainsi, le squelette d’origine cartilagineuse (base du crâne) dépend essentiellement d’une programmation génétique pré établie. Les pièces membraneux souffres moins du fardeau génétique : elles dépendent cartes de donnes héréditaires, il est donc raisonnable de penser qu’elles sont influençables par le traitement.
5- Les phénomènes biologiques à la base de mécanismes de la croissance :
Lorsque l’os est formé, la pièce osseuse concernée peut augmenter ses dimensions de deux manières :
- soit par croissance structurale c’est l’ostéogenèse
- soit par le jeu subtil de deux phénomènes antagonistes appositions et résorptions osseuses avant de détailler ces mécanismes, faisons connaissances avec la genèse de l’os (morphogenèse).
A- ostéogenèse : (formation de la substance osseuse)
C’est un phénomène complexe qui commence avant même que la chondrocrane ne soit terminé donc avant le 3eme mois de la vie intra utérique se déroule en plusieurs étapes.
1)- conditionnement de tissu conjonctif, il y a une infiltration oedémique autour des cellules conjonctives et multiplications des fibrilles conjonctives.
2)-dans le réseau de fibrilles ainsi forme d’organisé une substance pré d’aspect hyalin : c’est le tissu ostéide, cette opération est conduite par les ostéoblastes qui secrète une phosphatase (qui libère des ions PO4) avide de calcium drainé à partir de circulation sanguine.
3)- calcification de la matrice ostéide avec fixation de calcium pour former des phosphates tri calciques
Histologiquement ce phénomène qui secrétaire aussi du périoste que de cartilage se fait toujours par appositions et formation de couches nouvelles que les plus anciennes
B/- la croissance suturale :
Les sutures comme on l’a décrit précédemment sont le siège d’une croissance active, avant de synostoser
Mais le processus est différent selon l’origine histologique de la suture en effet
- au niveau de synchondroses il y aura une croissance interstitielle (os d’origine enchondrale) variant les dimensions dans les trois sens de l’espace.
- Au niveau des syndesmoses les os membraneux ainsi sépares vont s’accroîtrent par opposition osseuse de chaque cotés de la ligne suturale car il n’existe pas de croissance interstitielle de tissu osseux (FISCHER)
Cette apposition au niveau des sutures va éloigner les pièces squelettique les unes des autres pour augmenter les dimensions de l’ensemble.
Toutes les sutures ne sont pas au même stade d’activité certaines sont synostosées avant la naissance (majorité des synchondroses, syndesmose crâniennes), d’autres peu après la naissance (crâne : suture synphysaire inter mandibulaire à un ou deux ans) d’autres persistant plus dans le temps (suture médio palatine du maxillaire supérieur, et la spheno-occipitale à la base du crâne etc.…).
C/- la morphogenèse :
On la désigne également par le terme : processus remodelant, il s’effectue lentement, il sera de maintenir la forme et les préparations de chaque pièces osseuse toute en augmentant les dimensions à leur croissance c’est cette activité remodelant qui permet à les faces d’acquérir ses dimensions définitif des sutures après la croissance car l’accroissement sutural, comme on l’a vu cessent rapidement dans le temps. Cette morphogenèse va intervenir deux phénomènes biologiques remarquables :
1- apposition et la résorption :
Un peu subtil de deux phénomène antagonistes a lié grâce à un facteur déterminant : le muscle
Cette morphogenèse est un phénomène d’adaptation
La déjà l’ancienne loi de WOLFF (début de siècle) l’interprète parfaitement (l’os s’adapte au cour de son développement aux forces qui s’exercent. De nombreux auteurs (les fameux fonctionnalistes) utilisent la traduction classique désormais de cette loi la fonction fait la structure fait l’organe.
Les phénomènes d’apposition, résorption sont donc la résultante des contraintes mécaniques musculaires induites par les fonctions, modelant conséquemment l’architecture osseuse
Embryologiquement dans le temps on trouve cette obéissante de l’os au muscle, les muscles apparaissent avant les os, dérivant également de mésenchyme mais, comme les verra plus long, l’enfant orthodentique dont l’age de 8à12 ans a pratiquement acquis à cet age les ¾ de la croissance en hauteur et presque autant au largeur faciale. C’est surtout au niveau de l’os alvéolaire que va pouvoir jouer cette croissance modelant.
Il est donc extrêmement difficile d’agir au niveau des bases osseuses par des traitements purement orthodentique.
Le rôle capital que tient le muscle dans la morphogenèse a lieu sous la haute vagilance, la coordination du système nerveux. Le système nerveux règle le tonus et contrôle les réflexes (donc les fonctions assurées par la cavité buccale)
Autres fait importantes : si la croissance de la base d’os (os d’origine enchondrale) est soumise aux influences héréditaires, hormonales et nutritionnelles, les autres fonctions faciales subissent plus d’influence des tractions musculaires.
Mais la difficulté demeure à l’heur actuel toujours grand lorsqu’il s’agit de déterminer la part de génétique et de l’acquis dans les phénomènes d’adaptation des tissus osseux.
Jugement essayons se brosser un tableau des croissances actuelles sur les facteurs inflençant la croissance.
L’O.D.F fait appelle à des notions de base pour pouvoir poser les jalons d’une décipline scientifique.
1- notions de biométrie :
C’est la science qui a pour objet d’appliquer les méthodes statistiques aux phénomènes biologiques qu’on peut quantifier en mm ou en degré.
L’O.D.F va faire appelle à des références qui permettent de classer la personne examinée en type à valeur moyenne (dit normale) et une personne qui présente des références avec valeurs pathologique « type anormal » la valeur même est toujours calculée avec un écart type selon l’échantillon pris en considération en tenant conte de plusieurs paramètres (race, ethnie, la famille…..)
le type normal n’existe pas biologiquement, les références qui ont aboutit à la reconnaissance des systèmes anomalie maxillo-faciale ont été entre prises sur un échantillon pris au hasard ou selon un choix bien déterminé dans une population bien connu, Américaine, Européenne, Australienne ………… .donc appliqué ces références sur une population locale peut nous guider dans un établissement de diagnostic mais cela reste dans certains cas insuffisant si on ne tient pas conte de certains critères ayant la particularité de la population examinée (type Africain, Vietnamien………)
2-notions génétique :
Les déformations qui se produisent au niveau de système cranio-facial présentent fréquemment une origine génétique, un peu moins congénitale sur les quelles se grèvent fréquemment une action fonctionnelle principalement l’activité musculaire.
Moyens d’étude :
1- recherche sur l’homme :
a- méthode des jumeaux univitellins : (même œuf) présentent les mêmes déformations
b- méthode de la famille : dans certains cas la même anomalie est trouvée dans la famille et elle est transmise de parent à enfant, telle que la promandibulie de la famille de HABSBOURG.
c- méthode de la fratrie : par étude de la carte génétique.
2-recherche sur les mammifères inférieurs : (souris)
Les recherches entre prises chez la souris qui représente une reproduction très rapide a permet de conclure que la génétique présente une part non négligeable dans l’origine de squelette cranio-facial. Cette expression génétique peut avoir lieu au cour de l’embryogenèse, au cour de l’organagénèse, et après la naissance toute au long de la croissance jusqu’au pique pubertaire et bien au delà.
3-caractères craniofaciaux transmet :
-le système dentaire ; agénésie ; ces formes atypiques de certaines dents sont transmise par voies héréditaires
-le squelette cranio-facial
-le comportement neuromusculaire avec principalement le facteur lingual
4-conclusion :
La transmission des caractères au niveau maxillo-facial se fait généralement par voie polygénéque.
Le mode de développement de système maxillo-facial présente une origine génétique mais il est soumit à des modifications en corrélation avec les facteurs d’environnement.
Éléments de croissance faciale
Et de la base de crâne :
« Le plus important c’est la vie la vie elle-même le fait de découvrir continuellement et éternellement et non la découverte elle-même »
F.M DOSTOIEVSKY
1- introduction :
« La notion de croissance écrivait par IZARD. Domine toute, non seulement pour déterminer la morphologie normale et l’étiologie des dysmorphologie, mais surtout pour fixer le pronostic et permettre le traitement.
L’orthodontiste exerce en effet, son activité à peu près essentiellement sur des organismes en voie de développement or, la dysmorphose présentée par un patient résulte en générale de plus ou moins de grande perturbation dans ses phénomènes propres de croissance. La démarche thérapeutique consistera, ainsi pour un grand nombre d’anomalies à redresser le chemin de cette croissance déviée anormalement comme un train qui aurait déraillé.
Maîtriser les mécanisme de croissance, étudier les origines et développement des éléments cranio-facials dans une situation normale permettra à l’orthodontiste de saisir le pourquoi et le comment de l’apparition d’une anomalie. Il va pouvoir « lire » le passé de malocclusion en regardant la face de son patient.
La croissance est un domaine extrêmement vaste et complexé et les découvertes ne cesse de voir le jour pour tenter de cerner la question.
Une erreur passéiste a été à faire abstraction de la connaissance structurale et architecturale du crâne et de la face, en étudient que les seules arcades dentaire car plus accessibles à l’examen.
On sait maintenant que cela a limite sérieusement l’investigation orthodontique.
L’étude des structures cranio-facials est à la base de l’établissement logique des diagnostiques pour les assurer une plus grande précision et proposer un éventuel thérapeutique plus large et plus sélectif
Les caractères de l’édifiée architecturale (une unité anatomique). Les nombreuses « communes » fonctions assurées par ses différents éléments (unité fonctionnelle) s’opposent à dissocier la morphogenèse des arcades dentaires et de l’ensemble cranio-facial
Il est apparu ses dernières années que les notions comme, l’age osseux, le stade de croissance, les procèdes de prévisions et de simulation (superposition) influencent considérablement la thérapeutique.
Si des facteurs déterminants comme, l’héritage génétique, l’influence de l’environnement ont été principalement reconnu de véritable « moteur » du développement cranio-facials fait encore l’objet de recherche tant certains
Aspects échappent encore à notre contrôle. (Synostose fermeture de la suture et arrêt de l’activité.)
2- définition :
- le Larousse : c’est le développement de l’individu animal ou végétal, considéré du seul point de vu quantitatif (longueur, volume, poids)
- F.BASSIGNY : c’est le développement progressif d’un organisme ou d’une organe, de la naissance jusqu’à la tuile adulte.
- C’est COUTANI qui exprime la signification la plus fidèle : « la croissance osseuse est une succession dans le temps de changements anatomiques, mesurable en longueur et en volume. Ces changements peuvent comprendre aussi bien des diminutions que de augmentation.
3- rappels embryologiques :
a- déroulement de l’étage embryonnaire proprement dit :
À la fin de 1er mois, l’embryon humain mesurant alors 04mm brachial et caudée stomodaeum, ou bouche primitive, est entourée par les cinq bourgeons faciaux (le bourgeon frontal, deux bourgeons maxillaires supérieurs et deux bourgeons inférieurs.)
Les bourgeons faciaux sont fermés de mésenchyme avec un revêtement épiblastique (mésodermique)
En arrière de stomodaeum, latéralement à l’extrémité céphalique sont viables, les poches ectobranchiales qui délimitent des arcs branchiaux.le modelage de la face humaine se déroule pour l’essentiel entre la 5eme et 8eme semaine de la vie embryonnaire c’est plus précisément vers la 6eme semaine (stade de 10MM) que débute la confluence des bourgeons faciaux. Ces fusions des bourgeons et les futures transformations (résorption de l’épithélium) conduisent à l’ébauche de la future architecture carnio-faciale.
Nous allons nous intéresse plus particulièrement au développement de squelette facial
b- formation de squelette cranio-facial :
C’est le 1er arc branchial qui est à l’origine presque de la totalité du « squelette viscéral »de la face
-dans la partie centrale du bourgeons mandibulaire se développe le cartilage de MECKEL, qui induit la formation de la mandibule laquelle est un os de membrane et non cartilagineux (voir schéma).
-un prolongement de cartilage de MECKEL, d’abord membraneux puis cartilagineux pénètre dans le bourgeon maxillaire supérieur ou` il induit la transformation de mesonchyme à ce niveau ce qui donnera les os de membrane suivante : maxillaire supérieur, écaille de temporal, apophyse zygomatique, malaire, os palatin.
-le bourgeon frontal est à l’origine du neuro crâne on distingue :
* un neuro crâne membraneux qui correspond la plus grande partie de la boite crânienne et dont l’ossification membranaire se fait directement sans passer par le stade cartilagineux
* un neurocrâne cartilagineux ou chondrocrane constitué de divers cartilages qui, par ossification en chondrale, formeront une partie des os de la base de crâne, corps du sphénoïde et ethmoïde (voir schéma).
4- les processus d’ossification des os cranio-facials :
Tous les os cranio-facials sont donc d’origine mésenchymateuse, dérivant en effet du tissu peu différencie qui le mésoderme.
Ce mésenchyme subit par endroits des condensations les sckleroplastemes.
A partir de ces derniers et comme l’a mentionné plus loin, l’os peut se former de trois façons différente :
A/- soit directement au sein du tissu conjonctif :
C’est l’ossification membraneuse qui donne naissance aux os de membrane c’est le cas des os de la voûte de crâne ainsi que ceux de la face
Le processus est le suivant :
En un point du mésenchyme apparaît un groupe de cellules différenciées (spécialisées) ce sont les ostéoblastes qui élaborent une matrice osteoide calcinable.
Les premiers points d’ossification s’étendent en taches d’huiles rapprochant aussi de plus en plus les bords pièces squelettiques ainsi forées.
Cette ossification excentrique qui début vers le 2eme mois de la vie intra utérique aboutit à l’union des pièces squelettiques vers la 6em mois I.U.a ce stade les os de la face ont acquis la forme que l’on trouve plus tard chez l’adulte.
Des pièces membraneuses demeureront séparées par une bande conjonctif étroite appelée : SUTURE MEMBRANEUSE OU SYNDESMOSE.
Ces sutures membraneuses seront responsables de l’essentiel de la croissance faciale par la suite, et ce ci avant de SYNOETOSER (fermeture de le suture et arrêt d’activité).
Ces syndesmoses sont constituées d’une couche ostéogène externe te d’une couche fibreuse de part et d’autre part d’une fine medium lâche. La gaine fibreuse qui entoure l’os primitif est appelée périoste. Ce sont les couches ostéogènes qui sont le siège d’une croissance osseuse active mais ce qui est fondamental à souligner c’est que ces sutures ne sont pas dotées d’un potentiel de croissance propre, d’ailleurs leur aspect, leur siège, leur direction, leur nombre sont directement soumises aux forces qui s’exercent sur les os qu’elles unissent.
Elles doivent être sollicitées : ce sont des sites de croissance secondaire adaptent les tensions et pressions mesoulaires subies par les différents os membraneux participent soigneusement au modelage facial. Les appareille orthodontique utilisent d’ailleurs cette propriété.
B/-soit à partir d’une ébauche cartilagineuse
Cette ébauche dérivant elle-même des scleroblastemes, c’est l’ossification enchondrale qui donne les os de substitution ils constituent l’essentiel de la base de crâne ainsi que certains endroits de la mandibule.
C’est vers le 2eme mois de la vie I.U que s’organisent le squelette cartilagineux primitif à la base du crâne et que l’on a appelé : chondro crâne c’est une forme particulière inspiré de la dénomination de MUGNIER : loup de carnaval entres voir schéma) les pièces osseuses d’origine enchondrale. Cette ossification de la maquette cartilagineuse laisse subsister des régions cartilagineuses fertiles ; ce sont les synchondrose, sutures cartilagineuses dont l’épaisseur peut s’accroître de façon interstitielle .Elle permette une croissance dans les différents sens de l’espace. À la naissance la plus part de ces sutures sont cinotosées seules les sutures sphéno- ethmoïdale et septo-occipitale sont encore active cette dernière reste fertile jusqu’à 5 ans .les synchondroses ne sont pas modifiables par un traitement car elles sont inaccessible.
C/-origine mixte de l’os :
Il dérive partiellement d’un modelage cartilagineux et d’autre part de formation direct à partir du sckleroplastemes.
La mandibule en est l’exemple type- le tuteur de la croissance mandibulaire est comme on l’a vue, le cartilage de MICKEL prolongeant bilatéralement le chondrocrane (voici une preuve de l’entité structurale cranio-mandibulaire). Le cartilage MICKELIEN va par la suit subir une ossification enchondrale dès son contact avec les lames osseuses formes au milieu conjonctif. La mandibule présente également à décrire des cartilages secondaires condyliens, coracoïdiens et synphysaires. Avant de clore ce chapitre des processus d’ossification notons au passage que les implications diagnostic, étiologique et thérapeutique y trop beaucoup leur compte. Ainsi, le squelette d’origine cartilagineuse (base du crâne) dépend essentiellement d’une programmation génétique pré établie. Les pièces membraneux souffres moins du fardeau génétique : elles dépendent cartes de donnes héréditaires, il est donc raisonnable de penser qu’elles sont influençables par le traitement.
5- Les phénomènes biologiques à la base de mécanismes de la croissance :
Lorsque l’os est formé, la pièce osseuse concernée peut augmenter ses dimensions de deux manières :
- soit par croissance structurale c’est l’ostéogenèse
- soit par le jeu subtil de deux phénomènes antagonistes appositions et résorptions osseuses avant de détailler ces mécanismes, faisons connaissances avec la genèse de l’os (morphogenèse).
A- ostéogenèse : (formation de la substance osseuse)
C’est un phénomène complexe qui commence avant même que la chondrocrane ne soit terminé donc avant le 3eme mois de la vie intra utérique se déroule en plusieurs étapes.
1)- conditionnement de tissu conjonctif, il y a une infiltration oedémique autour des cellules conjonctives et multiplications des fibrilles conjonctives.
2)-dans le réseau de fibrilles ainsi forme d’organisé une substance pré d’aspect hyalin : c’est le tissu ostéide, cette opération est conduite par les ostéoblastes qui secrète une phosphatase (qui libère des ions PO4) avide de calcium drainé à partir de circulation sanguine.
3)- calcification de la matrice ostéide avec fixation de calcium pour former des phosphates tri calciques
Histologiquement ce phénomène qui secrétaire aussi du périoste que de cartilage se fait toujours par appositions et formation de couches nouvelles que les plus anciennes
B/- la croissance suturale :
Les sutures comme on l’a décrit précédemment sont le siège d’une croissance active, avant de synostoser
Mais le processus est différent selon l’origine histologique de la suture en effet
- au niveau de synchondroses il y aura une croissance interstitielle (os d’origine enchondrale) variant les dimensions dans les trois sens de l’espace.
- Au niveau des syndesmoses les os membraneux ainsi sépares vont s’accroîtrent par opposition osseuse de chaque cotés de la ligne suturale car il n’existe pas de croissance interstitielle de tissu osseux (FISCHER)
Cette apposition au niveau des sutures va éloigner les pièces squelettique les unes des autres pour augmenter les dimensions de l’ensemble.
Toutes les sutures ne sont pas au même stade d’activité certaines sont synostosées avant la naissance (majorité des synchondroses, syndesmose crâniennes), d’autres peu après la naissance (crâne : suture synphysaire inter mandibulaire à un ou deux ans) d’autres persistant plus dans le temps (suture médio palatine du maxillaire supérieur, et la spheno-occipitale à la base du crâne etc.…).
C/- la morphogenèse :
On la désigne également par le terme : processus remodelant, il s’effectue lentement, il sera de maintenir la forme et les préparations de chaque pièces osseuse toute en augmentant les dimensions à leur croissance c’est cette activité remodelant qui permet à les faces d’acquérir ses dimensions définitif des sutures après la croissance car l’accroissement sutural, comme on l’a vu cessent rapidement dans le temps. Cette morphogenèse va intervenir deux phénomènes biologiques remarquables :
1- apposition et la résorption :
Un peu subtil de deux phénomène antagonistes a lié grâce à un facteur déterminant : le muscle
Cette morphogenèse est un phénomène d’adaptation
La déjà l’ancienne loi de WOLFF (début de siècle) l’interprète parfaitement (l’os s’adapte au cour de son développement aux forces qui s’exercent. De nombreux auteurs (les fameux fonctionnalistes) utilisent la traduction classique désormais de cette loi la fonction fait la structure fait l’organe.
Les phénomènes d’apposition, résorption sont donc la résultante des contraintes mécaniques musculaires induites par les fonctions, modelant conséquemment l’architecture osseuse
Embryologiquement dans le temps on trouve cette obéissante de l’os au muscle, les muscles apparaissent avant les os, dérivant également de mésenchyme mais, comme les verra plus long, l’enfant orthodentique dont l’age de 8à12 ans a pratiquement acquis à cet age les ¾ de la croissance en hauteur et presque autant au largeur faciale. C’est surtout au niveau de l’os alvéolaire que va pouvoir jouer cette croissance modelant.
Il est donc extrêmement difficile d’agir au niveau des bases osseuses par des traitements purement orthodentique.
Le rôle capital que tient le muscle dans la morphogenèse a lieu sous la haute vagilance, la coordination du système nerveux. Le système nerveux règle le tonus et contrôle les réflexes (donc les fonctions assurées par la cavité buccale)
Autres fait importantes : si la croissance de la base d’os (os d’origine enchondrale) est soumise aux influences héréditaires, hormonales et nutritionnelles, les autres fonctions faciales subissent plus d’influence des tractions musculaires.
Mais la difficulté demeure à l’heur actuel toujours grand lorsqu’il s’agit de déterminer la part de génétique et de l’acquis dans les phénomènes d’adaptation des tissus osseux.
Jugement essayons se brosser un tableau des croissances actuelles sur les facteurs inflençant la croissance.
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